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Appel à communication – Journée d‘Étude « Quelle place pour la religion dans la relation entre gouvernant·e·s et gouverné·e·s ? » prévue le 12 avril 2024 à Lyon.

Propositions attendues pour le 28 février 2024 au plus tard.

Journée d'étude organisée par le Master de science politique "Enquête et analyse des processus politiques (EAPP)" de l’Université Lumière Lyon 2

Sommaire :

1) Présentation

2) Modalités de candidature

3) Aspects organisationnels (dont comité d'organisation et comité scientifique)

4) Bibliographie indicative


 1) Présentation

Introduction

La question du lien entre religion et politique n’est pas nouvelle, et les travaux de science politique s’en sont régulièrement saisis. Ils ont étudié la place de la religion dans les comportements électoraux (Dargent, 2021 ; Michelat et Simon, 1977, Brouard et Tiberj 2005 ; Simon et Tiberj, 2013 ; Strudel, 1996 ; Michel et Raison du Cleuziou, 2022), de l’engagement politique et militant de personnes croyantes (Donegani, 1979, Fretel, 2004), de l’imbrication entre religion et démocratie (Michel, 1993) ou encore entre religion et citoyenneté (Venel, 2007). D’autres recherches ont analysé l’Église catholique en tant qu’institution (Lagroye, 2006). Si ces analyses font partie des canons en science politique, des recherches tentent depuis quelques années de les approfondir et de les élargir.

En effet, l’intérêt porté à de nouveaux objets liés à l’imbrication entre religion et politique, tels que les mobilisations conservatrices (Della Suda, 2022 ; Balas, 2021 ; Geay, 2014) ou encore le lien entre rapport à la foi et sensibilité politique (Raison du Cleuziou, 2017), témoignent de la fécondité qu’offre la recherche en science politique, et plus largement en sciences sociales, sur le fait religieux. On pense notamment aux recherches sur l’islam politique (Ferjani, 2016 ; Seniguer, 2013 ; Kepel, 2003), sur les processus de radicalisation et de déradicalisation (Galonnier, Lacroix, Marzouki, 2022 ; Bonelli et Carrié, 2018) ou bien sur le rapport entre quiétisme et politique (Adraoui, 2015).

Certains travaux nous décentrent même de l’étude du fait religieux par les liens entre violence politique et religion (Crettiez, Sèze, 2022 ; Settoul, 2022) dans un contexte international marqué par des attentats revendiqués au nom de l’Islam - bien que le spectre des violences terroristes contemporaines dépassent largement le cadre religieux. Cependant, l’étude du fait religieux ne semble pas constituer pour le moment un sous-champ à part entière de la science politique malgré la littérature prolifique sur la question et en particulier les événements scientifiques, comme la journée d’étude 2023 « Le religieux des politistes – Socio-histoire d’objets « encombrants » dans une discipline » de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, organisés autour de cet objet1.

Ce réinvestissement de la question religieuse en science politique peut bien sûr s’expliquer par la place de choix qu’occupe le fait religieux dans l’espace politico-médiatique, où les discussions se cristallisent en partie autour de la question de la radicalisation religieuse, de l’islamophobie ou encore de la laïcité. La présence du Rassemblement National le 12 novembre 2023 à une manifestation contre l’antisémitisme interroge sur les usages politiques de la lutte contre les discriminations en raison de l’appartenance religieuse. En outre, l’usage de la notion d’islamophobie dans le champ politique et publique semble être devenu un marqueur d’appartenance politique, voire partisane, valorisé pour les uns, disqualifiant pour les autres. Enfin les débats clivants autour de la laïcité témoignent de l’absence de consensus définitionnel autour de cette notion.

A travers l’organisation de cette journée d’étude nous souhaitons investir la question du lien entre religion et politique, à travers la relation de pouvoir entre gouvernant·e·s et gouverné·e·s.
D’une part, nous observons un investissement renouvelé du champ politique par des acteurs religieux qui entendent prendre part aux affaires de la cité, que ce soit par des mobilisations collectives ou l’investissement dans le jeu politique.
D’autre part, il semblerait que la religion (re)devienne un objet de gouvernement pour les acteurs politiques souhaitant s’en saisir, la neutraliser, voire l’instrumentaliser à des fins de régulation politique.
Selon nous, ces questionnements sont essentiels pour comprendre en quoi le fait religieux constitue - encore et toujours - un enjeu de science politique qu’il s’agit d’explorer et d’interroger. Ils nous permettent en outre de questionner les liens entre
politics et policies à travers l’étude du fait religieux et des rapports au politique.
Cela nous amène à poser plusieurs questionnements.
Qui sont les acteurs religieux qui investissent l’espace des mouvements sociaux et/ou le champ politique ?
Comment s'opère la politisation des acteurs religieux ?
Comment l'action publique est-elle impactée par les mobilisations d'acteurs religieux ?
Qui sont les entrepreneurs de cause qui font du fait religieux un problème public ?
De quelle manière le fait religieux peut-il devenir un problème public ?
Ainsi, nous chercherons à voir dans quelles mesures la place du religieux dans l’action collective des « gouverné·e·s », et la manière dont le fait religieux (re) devient un objet à « gouverner », mettent en lumière les rapports existant entre religion et politique.

Deux axes structurent cet appel à communications.
Dans un premier temps, il s’agira lors de cette journée d’études, de voir comment les acteurs religieux - catégorisation volontairement peu précise qui devra être affinée - investissent le champ politique en vue d’orienter la conduite des affaires publiques. Que ce soit des acteurs institutionnels, associations, groupes d’intérêts, militant·e·s ou religieux·ses, nous devrons être attentif·ve·s aux différences entre contextes politiques et échelles d’analyse.
Dans un second temps, nous souhaitons appréhender la religion comme « problème public » et comme objet de régulation. Là encore, nous prêterons attention aux diverses modalités de gouvernance qui se déploient selon les espaces sociaux, les contextes politiques, et les échelons territoriaux.

1 Plus récemment, en juin 2023, Loïc Le Pape et Guillaume Silhol ont organisé la journée d’étude “Le religieux des politistes” visant à interroger la manière dont la science politique s’est saisie de la question du religieux depuis les quarante dernières années. La tenue de cette journée d’étude montre en quoi les questions autour du fait religieux sont d’actualité dans la recherche en sciences sociales et notamment en science politique. https://calenda.org/1050493

Axe 1 – Quand le religieux fait la politique : mobilisation sociale et électorale

Un premier axe interroge le rôle et la place des acteurs religieux au sein de la conflictualité politique en partant d’une définition extensive de ce qu’est un acteur religieux et ce qu’il représente dans un contexte à la fois sociologique et politique. Que l’on situe l’analyse à partir d'une institution étatique ou religieuse, d'une organisation privée ou publique, d'un parti politique, d'un·e représentant·e ou d'un individu, nous voudrions saisir les différents acteurs intervenant à la fois au sein et autour des communautés religieuses et du champ politique. En étudiant les caractéristiques et positions sociales de ces acteurs, le but est d’approfondir notre compréhension de leur implication dans l’orientation, voire dans la quête du pouvoir, la conduite du gouvernement et les différentes luttes sociales auxquelles ils appartiennent et répondent.

Nous nous interrogeons ensuite sur leur mobilisation dans une compréhension large du terme : de quelles manières les acteurs religieux se mobilisent-ils politiquement ? Au sein de récentes mobilisations, tant conventionnelles que non-conventionnelles, nous questionnons le poids du religieux en ses différents aspects. Nous nous intéressons à l’engagement individuel et collectif par la politisation des acteurs (Pagis, 2010), ainsi que le poids de la foi sur celui-ci (Berlivet et Sawicki, 1994). Nous questionnons également les répertoires d’actions mobilisés et leurs significations (Balas, 2021). Il paraît également nécessaire de questionner l’influence qu’ont les acteurs religieux dans la sphère politique (Tartakowsky, 2014), et la place de leur intervention dans la production de pouvoir (De Galembert, 2022), ainsi que leur impact sur l’agenda gouvernemental.

Ces focales soulèvent ainsi plusieurs grands questionnements : comment sont conciliés foi et engagement par l’individu comme par le groupe ? Quels enjeux soulèvent des mouvements sociaux religieux à destination du champ politique ? Nous parlons aussi bien d’enjeux en lien à l’élaboration du politique, que d’enjeux de représentations des communautés religieuses. De plus, nous interrogerons les alliances pouvant être conduites par ces dernières, ainsi que leurs effets. Des questionnements qui tendent à s’appuyer sur des grandes notions telles que laïcité et nationalisme politique, mais aussi sur le poids des discriminations envers certaines communautés religieuses, et ce en France comme tout autour du globe.

Axe 2 – La religion comme problème public et objet de régulation

Le deuxième axe portera sur les liens entre religion et action publique. Il s’agira alors de comprendre la manière dont les acteurs politiques se saisissent du fait religieux, et de quelles manières celui-ci peut devenir un problème public ainsi qu’un objet de régulation. « Parent pauvre de la sociologie de l’action publique » (De Galembert, 2018), la religion mérite d’être intégrée à une analyse des politiques publiques et de l’action publique plus généralement. Cela suppose de s’extraire du paradigme de la sécularisation, notamment parce que « la mythologie républicaine sur la loi de Séparation occulte la persistance de formes de coopérations institutionnalisées entre l’État et les cultes » (De Galembert, 2022). Des travaux s’intéressent donc depuis quelques années au lien entre faits religieux et action publique. Ils montrent que des groupements religieux sont parfois intégrés à l’action publique, et s’imposent alors comme des acteurs de référence, notamment en matière de traitement des situations d’exclusion (Schlegel, 2022). A partir des années 2010, et notamment après 2015, tandis que la lutte contre la « radicalisation islamiste » s’impose comme le nouveau cadrage de la lutte contre le terrorisme, un « répertoire religieux » est intégré aux dispositifs d’action publique. En effet, les différents gouvernements cherchent à associer les acteurs du culte musulman aux politiques publiques, en passant notamment par le recrutement d’aumoniers et de « médiateurs du fait religieux » dans les prisons françaises (De Galembert, 2022). Les acteurs religieux se mêlent également à la fabrique de l’action publique notamment au travers des associations, en cohérence avec la bascule des associations en instruments d’action publique (Cottin-Marx, Hély, Jeannot, Simonet, 2017). Ils peuvent également être présents à travers le bénévolat dans certaines institutions, notamment en prison ou dans les hôpitaux. Il serait intéressant de voir comment certains acteurs religieux interviennent dans les différentes étapes du policy making. Ce phénomène peut également être illustré à travers la présence d’acteurs religieux dans certaines instances de pouvoir (Michel, Raison du Cleuziou, 2022), et notamment dans d’autres zones géographiques telles que les Philippines (Verlet, 1990) ou l’Amérique latine (Bastian, 2001).

En outre, on semble observer depuis plusieurs années par une prégnance des débats et des tensions autour de l’Islam comme objet qui appelerait à une régulation spécifique. Si à compter des années 1990 la religion musulmane semble s’imposer comme un nouvel objet des politiques publiques, avec la construction d’un « problème musulman » (Beaugé et Hajjat, 2014), comment rendre compte de cette spécifité ? Pourquoi cette construction d’un « problème public » semble épargner les autres religions ? Certains travaux montrent que la figure de l’imam, notamment, apparaît dans les grilles de lectures du ministère de l’intérieur, comme étant à la fois créateur du « problème », mais aussi acteur susceptible d’aider à sa résolution (Jouanneau, 2013). L’Islam est donc devenu un objet central de l’intervention politique. Cela est notamment dû à une reconfiguration de la laïcité autour de la religion musulmane, portée en premier lieu par des entrepreneurs de cause, parmi lesquels figurent certains partis politiques (Koussens, Mercier, Amiraux, 2020). Cet usage situé de la laïcité par les pouvoirs publics peut être assimilé à une « domestication de l’islam » (Fregosi, 2015) du fait d’un glissement progressif de l’utilisation de la laïcité vers la droite de l’échiquier politique (Baubérot, 2015). La focale faite sur l’Islam démontre un traitement différencié entre les religions, remettant en cause le principe même de la laïcité. Il est possible de voir apparaître une « islamophobie systématique », en continuité du racisme systémique (Talpin, 2021). L’action publique pouvant ainsi participer à accroître les discriminations, et notre journée d’étude vise à étendre cette réflexion à l’ensemble des religions.

 


2) Modalités de candidatures

  • Public : Chercheur·e·s, post-doc, doctorant·e·s, en science politique et sciences sociales.
  • Propositions à envoyer :

Les propositions s’appuyant sur des matériaux empiriques contemporains de types quantitatifs ou qualitatifs seront privilégiées. Elles porteront sur un objet national ou international dans le cadre d’une étude de cas et/ou d’une comparaison. Elles s’inscriront dans l’un ou les deux axes présentés.

Les propositions doivent être écrites en français et doivent préciser un titre, le nom et l’affiliation institutionnelle de l’auteur·e ou des auteur·e·s. Elles devront également proposer une problématique et apporter des précisions sur la méthodologie employée.
Le document à rendre format
.pdf, doit faire 3000 signes maximum, à envoyer par courriel à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. le 28.02.2024 au plus tard.

   


3) Aspects organisationnels

  • La journée d’étude se tiendra sur le campus Berges du Rhône de l’Université Lumière Lyon 2
  • Prise en charge des frais de transport et d’hébergement

Comité d’organisation

- La promotion de Master 2 Enquête et Analyse des processus politiques 2023/24 :

ATCHICANON Rosana

CANELLAS Zoé

CHAHBOUNE Asmaâ

GASNOT Elouan

MATER Camille

MBENG Clara

NICOLE Leslie

REYRE Mayling

THIEBOT Martin

- Et leur référent :

GOURGUES Guillaume, Docteur en science politique (laboratoire Triangle), MCF(Université Lumière Lyon 2)

Comité scientifique :

les organisateur·ice·s


 

 4) Bibliographie indicative

Adraoui, Mohamed-Ali. « Le salafisme en France – Socialisation, politisation, mondialisation », Confluences Méditerranée, vol. 95, no. 4, 2015, pp. 69-80.

Balas, Marie. « « Du grand jeu scout » à… « Maintenant on y est pour de vrai ». L’initiation au militantisme chez les collectifs issus de la Manif pour tous », Politix, 2021/2 (n° 134), p. 141-165.

Baubérot, Jean. Les 7 laïcités françaises, Paris, Maison des Sciences de l'Homme, « Interventions », 2015, 176 p.

Bastian, Jean-Pierre. « Pluralisation religieuse, pouvoir politique et société en Amérique latine », Pouvoirs, vol. 98, no. 3, 2001, pp. 135-146. Beaugé, Julien, et Abdellali, Hajjat. « Élites françaises et construction du « problème musulman ». Le cas du Haut Conseil à l'intégration (19892012) », Sociologie, vol. 5, no. 1, 2014, pp. 31-59.

Berlivet Luc, Sawicki, Frédéric. La foi dans l'engagement. Les militants syndicalistes CFTC de Bretagne dans l'après-guerre. In: Politix, vol. 7, n°27, pp. 111-142.

Bonelli Laurent, Carrié Fabien, La Fabrique de la radicalité. Une sociologie des jeunes djihadistes français, Paris, Seuil, 2018, 312 p.

Brouard, Sylvain, et Vincent Tiberj. Français comme les autres ? Enquête sur les citoyens d’origine maghrébine, africaine et turque. Presses de Sciences Po, 2005

Cottin-Marx, Simon, et al. « La recomposition des relations entre l’État et les associations : désengagements et réengagements », Revue française d'administration publique, vol. 163, no. 3, 2017, pp. 463-476.

Crettiez, Xavier, et Romain Sèze. « Sociologie du djihadisme français. Analyse prosopographique des terroristes incarcérés », Revue française de science politique, vol. 72, no. 3, 2022, pp. 265-285.

De Galembert, Claire. « Des acteurs religieux dans la boîte à outils de la politique de lutte contre la radicalisation : aumôniers et médiateurs du fait religieux dans les prisons françaises », Déviance et Société, vol. 46, no. 3, 2022, pp. 289-319.

De Galembert, Claire. « La religion, parent pauvre de la sociologie de l’action publique », in Béraud, Céline, Duriez, Bruno et De Gasquet, Béatrice (dir.), Sociologues en quête de religion, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2018, p. 155-164.

Della Sudda, Magali. Les nouvelles femmes de droite, Marseille, Hors-d'atteinte, series: «Faits & idées », 2022, 280 p.

Donegani Jean-Marie. « Itinéraire politique et cheminement religieux », in Revue française de science politique, 29ᵉ année, n°4-5, 1979. pp. 693-738.

Ferjani, Mohamed-Chérif. « Printemps arabe et rapport entre le politique et le religieux », in M.-C. FERJANI (dir.), Religion et démocratisation en Méditerranée, Paris, Riveneuve éditions, Actes académiques, 2016, p. 165-186.

Frégosi, Franck. “L’envers de la législation sur les voiles : une domestication de l’islam par la loi”, Revue du droit des religions, n°2, 2016, 83-106.

Fretel, Julien. « Quand les catholiques vont au parti. De la constitution d'une illusio paradoxale et du passage à l'acte chez les « militants » de l'UDF », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. no 155, no. 5, 2004, pp. 76-89.

Galonnier Juliette, Lacroix Stéphane et Marzouki Nadia (dir.), Politiques de lutte contre la radicalisation, Paris, Les Presses de Sciences Po, series: « L'enjeu mondial », 2022, 188 p.

Geay, Kevin. « « Messire Dieu, premier servi ». Étude sur les conditions de la prise de parole chez les militants traditionalistes de Civitas », Politix, vol. 106, no. 2, 2014, pp. 59-83.

Jouanneau, Solenne. « VII. L’imam, nouvel objet de politiques publiques », dans Jouanneau, Solenne (dir.), Les Imams en France. Une autorité religieuse sous contrôle. Marseille, Agone, « L’ordre des choses », 2013, pp. 241-270.

Kepel, Gilles. « Jihad », Pouvoirs, vol. 104, no. 1, 2003, pp. 135-142.

Koussens David, Mercier Charles, Amiraux Valérie (dir.), Nouveaux vocabulaires de la laïcité, Paris, Classiques Garnier, 2020, 180 p.

Lagroye, Jacques. La vérité dans l’Église catholique. Contestations et restauration d’un régime d’autorité, Paris, Belin, collection « Sociologiquement », 2006, 303 p.

Michel Florian, Raison du Cleuziou Yann, dir. À la droite du Père. Les catholiques et les droites de 1945 à nos jours, Paris, Seuil, 2022. 784 p.

Michel, Patrick. « Le facteur religieux », Alain Gresh éd., À l'Est, les nationalismes contre la démocratie ? Éditions Complexe, 1993, pp. 127-135.

Michelat, Guy, et Michel Simon. Classe, religion & comportement politique. Presses de Sciences Po, 1977

Pagis, Julie. « La politisation d'engagements religieux. Retour sur une matrice de l'engagement en mai 68 », Revue française de science politique, vol. 60, no. 1, 2010, pp. 61-89.

Raison Du Cleuziou, Yann. La structuration interne du catholicisme français : une description sociologique en deux enquêtes successives. Bulletin de Littérature ecclésiastique, 2018, Enquête sur le catholicisme français, 473, pp.9-37.

Schlegel, Vianney. « De chrétiens à professionnels. L’Association baptiste pour l’entraide et la jeunesse (Abej) et la prise en charge des personnes sans domicile (1975-2019) », Le Mouvement Social, vol. 280, no. 3, 2022, pp. 99-118.

Seniguer, Haouès. « Genèse et transformations de l'islamisme marocain à travers les noms. Le cas du Parti de la justice et du développement », Mots. Les langages du politique, vol. 103,

no. 3, 2013, pp. 111-120.

Settoul, Elyamine. Penser la radicalisation djihadiste : acteurs, théories, mutations. Presses Universitaires de France, 2022

Simon, Patrick, et Tiberj, Vincent. « Sécularisation ou regain religieux : la religiosité des immigrés et de leurs descendants ». Documents de travail, n° 196, 2013, 47 p.

Strudel Sylvie, Votes juifs, Itinéraires migratoires, religieux et politiques, Paris, Presses de Sciences Po, 1996, 373 p.

Talpin, Julien, et al. L'épreuve de la discrimination. Enquête dans les quartiers populaires. Presses Universitaires de France, 2021

Tartakowsky, Danielle. « 8 - Les droites et la démocratie protestataire, des années 1980 à nos jours », dans : , Les droites et la rue. Histoire d'une ambivalence, de 1880 à nos jours, sous la direction de TARTAKOWSKY Danielle. Paris, La Découverte, « Cahiers libres », 2014, p. 167-198.

Venel, Nancy. « 24. Recompositions citoyennes et religieuses. Le cas des jeunes Français musulmans pratiquants », Patrick Weil éd., Politiques de la laïcité au XXe siècle. Presses Universitaires de France, 2007, pp. 591-602.

Verlet, Martin. « Expressions religieuses et mobilisations politiques : parcours et enjeux philippins. », dans : ,Tiers-Monde, tome 31, n°123, 1990. pp. 537-557

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